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Date de création : 09.03.2015
Dernière mise à jour : 31.07.2018
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DEVELOPPEMENT PHYSIQUE ET MOTEUR

Qu'est-ce qu'une ambiance snoezelen?

Publié le 27/06/2016 à 23:22 par doudoubebeetcompagnie Tags : france musique cadre
Qu'est-ce qu'une ambiance snoezelen?

Le terme  "Snoezelen"  est la contraction de Snueffelen (renifler, sentir) et de doezelen (somnoler), que l'on pourrait traduire autour de la notion d’exploration sensorielle et de détente et plaisir.

L’approche Snoezelen a été inventée dans les années 1970 par deux jeunes Hollandais (Ad Verhuel et J. Hulsegge) qui ont constaté le peu d’intérêt manifesté par certaines personnes polyhandicapées face aux stimulations qui leur étaient proposées.

Hulsegge et Verheul ont alors développé « une méthode » en fonction de ce qui paraissait intéresser ces personnes.


Ils ont imaginé une série de propositions qui s’adressent aux cinq sens : l'ouïe, l'odorat, la vue, le goût et le toucher. Il s’agit d’une offre de stimulations primaires vécue dans un espace spécialement aménagé, éclairé d'une lumière tamisée, bercé d'une musique douce, un espace dont le but est de recréer une ambiance agréable.


Mais plus qu'une méthode, l'approche Snoezelen est une démarche d'accompagnement, un état d'esprit, un positionnement d'écoute et d'observation, basé sur des propositions de stimulation et d'exploration sensorielles, privilégiant la notion de « prendre soin »

Ce concept nécessite l’utilisation de beaucoup de matériel, petit et plus gros…
Les espaces Snoezelen sont équipés avec des matelas à eau, des coussins, des colonnes à bulles multicolores, des projecteurs faisant des effets de lumière… On y trouve également de la musique, des odeurs et des projections de diapositives…


Un espace est fait pour solliciter tous les sens. Aucun résultat particulier n’est recherché. Il n’y a pas de but éducatif, il est plutôt question d’accompagnement, de rencontre.


« C’est l’environnement qui propose. L’accompagnant n’intervient que pour aider dans la découverte de l’activité, si nécessaire, soit en mettant le matériel et les effets à la portée du visiteur, soit en déplaçant le visiteur vers une autre activité lorsqu’il en montre le désir de quelque manière que ce soit » (Hulsegge & Verheul, 1989).


Cet outil médiateur est centré autour de la construction d'une sécurité psycho-corporelle, dans un cadre contenant et une relation individualisée.

Proposée depuis de nombreuses années dans le cadre du handicap et du polyhandicap, cette approche se développe maintenant dans les secteurs gérontologique et psychiatrique.
 
Objectif : le bien-être de la personne, son épanouissement et la baisse de l’anxiété ou/et des troubles du comportement.


C'est une méthode unique qui vise à établir les contacts indispensables au bien-être et à l'épanouissement des personnes fragilisées.


http://www.snoezelen-france.fr/

Une salle snoezelen

Publié le 27/06/2016 à 22:49 par doudoubebeetcompagnie Tags : jeux musique
Une salle snoezelen


Qu'est ce qu'une salle « snoezelen » ?

C'est un espace qui est à la fois stimulant et apaisant.

Cette zone est aussi appelée espace multisensoriel avec des équipements permettant de cibler les stimuli par les sens, notamment au travers
•d'effets lumineux,
•de jeux de couleurs,
•de sons,
•de musiques,
•de parfums.

L'espace est spécifiquement adapté afin de solliciter plusieurs sens à la fois, ou au contraire, un seul.

L'adaptation se fait en jouant sur les différents paramètres de l'espace que sont les éclairages, l'atmosphère, les sons et les textures afin de répondre au contexte spécifique

ÈQUIPEMENT DE LA SALLE

La salle est équipée
•de fibres optiques,
•lumières ultra-violettes,
•colonnes à bulle,
•ciel étoilé,
•boule magique,
•projection d'images,
•diffuseur de musique de relaxation
•d'huile essentielles.

En savoir plus sur http://www.soignantenehpad.fr/pages/snoezelen/qu-est-ce-qu-une-salle-snoezelen.html#OLrxGbDoQCXZv7IW.99

Pouce ou tétine ?

Publié le 12/03/2016 à 19:12 par doudoubebeetcompagnie Tags : pub tendresse background nuit enfant pouvoir bébé
Pouce ou tétine ?

 

A-t-on trop vite présenté la tétine comme un remède miracle, pouvant remplacer biberon, pouce ou tendresse maternelle ? Entre le pouce et la tétine, comment choisir ? Il n'y a pas de règles dès l'instant qu'à trois ans, l'enfant abandonne tétine, sucette ou biberon sous peine de freiner ses développements linguistiques.

 

De nombreux parents attachent autour du cou du bébé la tétine par un lien solide afin qu'elle ne tombe pas et que l'enfant puisse la retrouver facilement. Il faut éviter ce système d'attache, qui peut être à l'origine de strangulation mortelle.

Quelques conseils pratiques

Pouce ou tétine ?Bien souvent, l'enfant pleure la nuit car il n'arrive pas à retrouver sa tétine. Les parents doivent se lever ou disposer plusieurs tétines dans le lit pour augmenter les chances de l'enfant d'en attraper une. On peut aussi la fixer au pyjama par un lien très court de 6 à 10 cm qui ne pourra pas s'enrouler autour du cou de l'enfant. En sortie, on peut également la faire tenir par un ruban court attaché par Velcro® ou un fil de laine suffisamment fin pour pouvoir céder à la moindre sollicitation brutale. D'autres part, certaines tétines de mauvaise qualité ou sucettes très usagées peuvent se démonter : elles deviennent alors dangereuses en cas d'inhalation. Il est impératif de vérifier la solidité de la tétine, d'acheter une marque de qualité (Bébisol®, Remond®, Chicco®, etc.) et de la changer dès qu'elle paraît moins solide.

Alors, tétine ou pouce ?

La tétine a quelques avantages par rapport au pouce :

  • On peut la stériliser plus facilement lorsqu'elle est sale ;
  • Il est plus facile de la jeter dans un trou lorsque l'enfant se sent assez "grand" ;
  • Pouvant être je tée assez tôt, elle déforme moins le palais.

Le pouce en a d'autres :

  • Il est plus économique ;
  • Le risque de le perdre est moindre ;
  • On ne pourra jamais interdire ni sa fabrication, ni sa vente ni son achat.
Dr Lyonel Rossant
Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

 

Doudou or not doudou ?

Publié le 12/03/2016 à 18:58 par doudoubebeetcompagnie Tags : pub vie monde background chez enfants
Doudou or not doudou ?

Doudou, nin-nin… il peut porter plusieurs noms. Mais ce qui est sûr, c'est que votre enfant ne le lâche plus, cet ours en peluche ou ce chiffon. Pour les psychologues son nom est beaucoup moins poétique : il est appelé "objet transitionnel". Une étude américaine pourrait expliquer pourquoi certains enfants ne peuvent s'en séparer, alors que d'autres n'en éprouvent pas le besoin.

 
 

Environ la moitié des enfants en possède un. Le doudou fait son apparition dès huit mois et disparaît avant 6 ans. Son rôle est de rassurer l'enfant lorsque celui-ci va se séparer de ses parents pour aller à la crèche ou chez la nourrice par exemple. D'où ce nom d'objet transitionnel : il fait le lien entre la famille et le monde extérieur. C'est pourquoi l'enfant l'abandonne souvent dès qu'il s'est fait des "copains" à l'école. Ce doudou a également une importance pour rassurer l'enfant lorsqu'il s'endort.

Pas de dodo sans doudou

bebe_doudouSi le rôle du doudou est bien connu, le fait que la moitié des enfants n'en aient pas besoin reste encore un mystère. Certes, dans quelques cas particuliers, une raison simple peut expliquer cela : un frère ou une soeur déjà à la crèche par exemple. Le Docteur Gabriel Ybarra a présenté, lors du dernier congrès de l'American Psychological Association, une étude qui pourrait expliquer la nécessité d'un objet transitionnel chez l'enfant. Pour lui, la présence ou l'absence de l'un des parents lors de l'endormissement serait essentielle. D'après l'étude menée sur les parents de 279 enfants, lorsque la mère ou le père est présent au moment de l'endormissement, l'enfant a moins de chances d'adopter un doudou. D'après l'auteur, cela ne signifie par contre absolument pas que l'enfant "doudouphile" soit plus anxieux que les autres.

Maman ou doudou : il faut choisir !

Gabriel Ybarra était déjà l'auteur d'une précédente étude dans laquelle il comparait l'influence sur l'enfant de la mère ou du doudou lors d'une consultation de pédiatrie*.

Il avait remarqué que chacun avait un effet apaisant mais que cet effet ne s'additionnait pas lorsque à la fois la mère et le doudou étaient présents. Pire, l'enfant était parfois moins rassuré en présence des deux. Cela peut s'expliquer par le fait que la mère propose à l'enfant de prendre son doudou pour aller chez le médecin, alors qu'elle sera présente : celui-ci est inquiété par ce supplément de précautions !

Comme ces deux études le confirment, le rôle des parents est primordial sur le choix d'avoir un objet transitionnel et également sur les effets rassurants de celui-ci. Mais que les parents dont l'enfant a un doudou se rassurent : cela n'a a priori aucune influence positive ou négative sur sa vie future. Il faut juste le laver périodiquement et surtout éviter de le perdre !

*J Consult Clin Psychol. 2000 Apr ; 68 (2) : 322-30.

Alain Sousa

 

Les bienfaits du massage pour les bébés

Publié le 26/02/2016 à 21:03 par doudoubebeetcompagnie Tags : vie monde enfant art éléments bébé
Les bienfaits du massage pour les bébés

Nous l’avons vu, le massage pour bébé est une pratique ancestrale. Il donne la possibilité, après une naissance, d’établir à nouveau un lien profond, dans la continuité de la grossesse, entre un parent et son enfant.

C’est un véritable art de la communication, mais une communication non verbale !

 En effet, les bébés sont avant tout des êtres sensoriels, qui apprennent le monde par les sens et non pas, par le raisonnement et la partie du cerveau qu’on appelle le néocortex (qui n’est pas encore bien développé à ce stade). C’est pour cela qu’ils sont si sensibles au massage où les sens du corps sont sollicités et stimulés !

Pas besoin de parler quand vous massez ! Vos gestes font passer tellement de choses ! Messages d’amour et de bienveillance, sans avoir à prononcer quoi que ce soit ! Et vous ne pourrez pas faire mentir vos mains ! Vous êtes préoccupée, pressée, ou tout simplement, vous n’avez pas envie de masser ? Vos mains seront crispées et tendues et votre bébé le sentira, malgré des mots qui diraient le contraire…

En retour, votre bébé s’exprime lui aussi, sans mots. Il utilise le langage du corps que vous allez apprendre à déchiffrer, entre autres en observant votre bébé pendant que vous le massez. Ainsi le massage aide à comprendre l’expression corporelle propre à chaque enfant et permet au parent d’apporter une réponse adaptée aux besoins de ce dernier.

Et c’est dans cette meilleure connaissance de son enfant (ainsi que dans les gestes adaptés à ses besoins tant physiologiques qu’émotionnels) que le lien d’attachement entre la maman et son bébé se renforce. Et, les liens émotionnels profonds établis dans la petite enfance constituent les fondements d’une vie de confiance, de courage et d’amour.

 Ce contact « peau à peau » est un des éléments les plus importants du lien d’attachement entre la maman et son enfant. Si le renforcement du lien d’attachement entre une maman et son bébé est un des bienfaits du massage, il y en a tant d’autres !


Aux bébés, le massage apporte détente et relaxation nerveuse et musculaire et peut bien sûr influer sur le sommeil d’un nourrisson. En effet, un bébé détendu est un bébé qui dort mieux.

Il contribue également à une stimulation des fonctions organiques telles que:


– la circulation sanguine,


– la digestion, lors du massage du ventre, où les gestes suivent un parcours bien précis afin d’optimiser l’élimination des gaz et selles.


– la sécrétion hormonale, le massage permet ainsi au bébé de sécréter une hormone qu’on appelle ocytocine, dite l’hormone du plaisir, de l’attachement, ou encore de l’amour. Cette molécule est celle qui favorise le lien entre la mère et l’enfant au moment de l’accouchement, lors d’une tétée et bien sûr lors du massage ! Cette hormone procure également une sensation d’apaisement et de bien-être.


– la respiration, grâce aux gestes effectués sur la poitrine du bébé.

Le massage a aussi l’avantage de permettre au bébé de prendre conscience de son schéma corporel, l’aidant ainsi à sentir de manière distincte les différentes parties de son petit corps.

Et bien entendu, le massage procure un véritable soulagement aux maux fréquents des bébés comme les coliques, la constipation ou les poussées dentaires…

Quant aux parents, le massage leur apporte confiance en eux et les rassure sur leur compétence à bien s’occuper de leur bébé. En le massant, ils comprennent mieux leur enfant et ses besoins. Ils sont également ravis de cette grande interaction entre eux et leur bébé. Et chose surprenante, eux aussi ressentent détente et bien-être après cette activité !

Alors, à vous de jouer, ou plutôt de masser maintenant !

Les bienfaits du jeu libre

Publié le 23/02/2016 à 22:00 par doudoubebeetcompagnie Tags : article jeux vie enfants cadre livre
Les bienfaits du jeu libre

Je suis toujours étonnée lorsque je lis des  » je ne sais pas comment les occuper » ou « il ne comprend pas les règles du jeu, il en fait qu’à sa sauce ».Je ne sais jamais quoi répondre. J’ai tendance à avoir une petite voix dans ma tête qui énonce un joyeux « Et alors ? »

Pourquoi devrait-on occuper les enfants? Non seulement l’ennui n’est pas un facteur négatif,mais en plus qu’est ce que c’est cette habitude sociétale de demander à autrui de nous occuper ?? Je pense que s’occuper s’apprend dès le plus jeune age. Dans l’apprentissage du choix des activités, il y a aussi l’apprentissage de nos sensations propres (je suis fatigué,je vais plutôt lire un livre que faire du vélo). Pourquoi les enfants dérogeraient ils à la règle ? Bien sur ils ont l’ennui plus facile que nous, trop occupés à nos taches quotidiennes… Ils sont avides de découvertes et il n’est pas toujours évident d’y répondre… Bien sur je vois souvent mes enfants errer d’un jouet à l’autre sans trop savoir quoi faire… mais est ce négatif ? est ce frustrant ? Non, je ne le pense pas. Errer est une occupation comme une autre :)

Souvent, le matin, les enfants sont en jeu libre, comme on dit. Pas d’activités, pas de stimulation. Maman s’occupe de ses taches, boit son café, lit des nouvelles sur facebook. Pendant ce temps, les enfants volent autour d’elle comme deux petites abeilles très affairées. Des cubes à la main, un livre sonore qui braille, un camion qu’on pousse. Je ne culpabilise absolument pas. Je n’ai absolument pas l’impression de ne pas m’en occuper, ou de ne pas être là pour eux. Nous avons nos vies et nos occupations en parallèle. Ils sont en roue libre. Et ce sont souvent des moments particulièrement précieux, car ils sont très concentrés, calmes, plutôt silencieux et faciles à observer et à étudier dans leurs avancements notamment moteurs. Ils savourent quelque chose qui est essentiel à mes yeux : l’autonomie ! Ils n’en font qu’à leur sauce et TANT MIEUX !

Ils ne sont pas en âge de comprendre des règles de jeux et surtout d’y prendre plaisir. Ils ont plutôt besoin d’être maîtres de leur jeu et d’acquérir de la confiance en eux et en leurs capacités. Je n’ai pas à interférer là dedans. Je peux encourager, et même applaudir un exploit. Mais cet exploit doit d’abord les récompenser eux (et non ma brave fierté maternelle qui s’extasie, il faut bien le dire, de pas grand chose !). Ils ne sont pas dépendants de mon regard, de mon approbation, de mes encouragements. Ils trouvent également leurs propres solutions à leurs propres problèmes. Je peux éventuellement suggérer mais je constate que ma solution apportée est rarement choisie !

(ingrats ces gosses !!)

Il faut évidemment un cadre pour le jeu libre (de l’espace, sécurisé..). Ca va sans dire. Mais il faut aussi du matériel. Certains jeux se prêtent énormément au jeu libre, et d’autres pas du tout ! C’est ce qu’en anglais on appelle des open-ended toys. A la finalité ouverte ! C’est joliment dit. Les cubes, les bâtons, les cailloux, les branches, les boites en carton, les feuilles, les bouteilles vides… sont des matériaux polyvalents qui permettent à l’enfant et l’exploration et la découverte et l’attrait de l’imagination. Pensez à recycler !! Si un jouet à une « manière de jouer » particulière, alors il n’est à mon sens pas intéressant pour ce qui nous occupe ici. Cette manière a été inventée par des adultes. Elle ne correspond que très rarement à ce que l’enfant voudrait en faire. Et il n’y a rien de pire que de dire à un enfant « non on n’y joue pas comme ça ». On peut lui montrer mais le lui dire c’est tellement limitant ! Quelle importance cela a comment jouer avec une poupée, un camion ou la télécommande « pas trèsdiscretement » chipée ?

L’enfant est il vraiment obligé de suivre des procédures ? Ou est il quand même plus important de lui faire entendre que toutes ses idées sont valables ? Si un mur devient une ville  ? si une poupée dort dans un arc en ciel ? si la moquette devient herbe folle ? Et si cela échoue ? n’est ce pas aussi important de découvrir l’échec ?

Alors franchement… laissez vos enfants vivre leur vie, et appréciez votre café en les regardant du coin de l’oeil. N’essayez pas de les occuper ou de leur expliquer des règles inutiles. Au contraire, profitez de ces instants magiques où un bâton devient une épée et un gant de toilette un dragon féroce. Car ces instants ne durent, malheureusement, pas.
https://reggiotwins.wordpress.com/2014/10/17/les-bienfaits-du-jeu-libre/

Le Jeu et l'enfant

Publié le 22/02/2016 à 20:11 par doudoubebeetcompagnie Tags : pensée jeux enfant art
Le Jeu et l'enfant

A quoi sert le jeu ?


•Le jeu assure l'intégration sociale de l'enfant ainsi que l'organisation psychique.


•Appréhender les évènements, les peurs les frustrations, la méthode, la pensée, etc...


•Le jeu permet aussi à l'enfant de se plier à des règles, celles du jeu pour commencer puis celles de la maison, de l'école ainsi de suite...


•Il doit rester ludique, le ou les parents ne doivent pas le voir comme une course aux résultats.


•Le fait de perdre des parties est aussi bénéfique pour l'enfant que de gagner.


•Le jeu est un excellent exutoire. Si l'enfant est "remonté" contre ses parents, le jeu lui offre la
possibilité de gagner la partie.

 

Quel jeu choisir ?


•Tous les jeux sont bons pour l'enfant, à partir du moment ou il y a diversification.


•Celle-ci permettra de développer des multi-compétences.


Développement de la motricité fine.
•L'enfant peut utiliser des ciseaux et faire des découpages puis des collages

 
•La pâte à modeler


•L' art plastique: tenue du pinceau, du crayon.


•Des jeux coopératifs ou il n'y a ni perdants ni gagnants permettent à l'enfant d'acquérir en adresse,sans pour autant développer un complexe d'infériorité.

 

Jeux de rapidité.


•Ces jeux ont pour but d' accroitre la rapidité de réflexion et l'analyse visuelle.

Les jeux de mémorisation.


•Comme son nom l'indique, ils ont pour but de faire travailler la mémoire.

Qu’apportent les puzzles, les cubes ... à un bébé ?

Publié le 22/02/2016 à 19:59 par doudoubebeetcompagnie Tags : pouvoir enfant air
Qu’apportent les puzzles, les cubes ... à un bébé ?

Quand un jeune enfant joue avec un puzzle, des cubes ou de la pâte à modeler, il s’amuse… mais pas seulement ! Il construit aussi son intelligence et développe ses compétences physiques et affectives. Explications de Sophie Marinopoulos, psychologue.

 

Le puzzle-encastrement

D'une petite main malhabile, il tâtonne, tente de faire rentrer une forme dans un emplacement, puis dans un autre. Et, tout d'un coup, ça fonctionne : quel bonheur, quelle fierté ! Sa satisfaction est d'autant plus grande que vous l'avez laissé tranquillement procéder par essais-erreurs, sans faire à sa place. Cette victoire lui appartient bel et bien !

Au passage, il a développé sa concentration, sa patience et a aussi travaillé sa motricité fine. Quand il grandit, son approche du puzzle se fait de plus en plus “intellectuelle” et abstraite : en observant les formes, il fait des liens avec les emplacements destinés à les recevoir. L'air de rien, il apprend ainsi à mener une réflexion…

Les cubes

Là encore, il met à l'épreuve sa motricité fine : poser les cubes précisément les uns sur les autres, sans trop bouger, sans tout faire tomber, n'est pas une mince affaire… Surtout qu'il faut, pour que sa construction tienne debout, que le petit joueur s'approprie les lois de l'équilibre. Tout petit, et déjà en train de se frotter à la physique !

Grâce aux cubes, il stimule aussi son imaginaire débutant : ces trois cubes alignés sont un train, ces autres empilés sont une maison. Mais pourquoi cette rage subite à tout détruire d'un coup de poing ? Cet objet qu'il a édifié est le sien, il a le droit d'en faire ce qu'il veut, y compris de le casser quand il a besoin de faire sortir son agressivité.

La pâte à modeler

Il la serre fort, la déchire, la compacte, la malaxe… La pâte à modeler est un jeu très sensoriel et qui défoule : idéal pour calmer un petit énervé ! Et puis, à cet âge, il commence à avoir des représentations des objets dans sa tête : grâce à la pâte à modeler, il peut les matérialiser.

En confectionnant un escargot en pâte à modeler, il jette des ponts entre l'abstrait et le concret. Une excellente façon de se construire une intelligence riche et multiforme. Tiens, il vient de transformer son bonhomme en une boule… Pourquoi donc ? Quel plaisir d'avoir ce pouvoir de transformer la matière !

La marche à quatre pattes, le premier pas vers l’autonomie

Publié le 22/02/2016 à 13:38 par doudoubebeetcompagnie Tags : bébé vie monde lecture
La marche à quatre pattes, le premier pas vers l’autonomie

La marche à quatre pattes est le tout début d’un long et bel apprentissage pour bébé. C’est le premier pas vers l’autonomie !

Pour un ostéopathe, c’est même une étape fondamentale vers l’autonomie et son développement moteur et psychologique. 

 

En avant marche !


Cette façon de se déplacer paraît naturelle et presque banale. Et pourtant ! Elle demande une sacrée coordination des bras et des jambes, une volonté bien arrêtée et, surtout, le désir de conquérir le monde.

Une première étape avant la marche, qui va lui permettre d’explorer son environnement à loisir, de découvrir de nouvelles sensations et émotions. Et de tester son intelligence et ses relations humaines.

Une acquisition à ne pas sauter

Certains bébés ne se déplacent jamais à quatre pattes. Pour leurs parents, c’est souvent le signe que cette étape n’est en rien nécessaire. Pourtant, manquer l’étape du quatre pattes participerait à des retards d’apprentissage, de la lecture par exemple. La position à quatre pattes nécessiterait un regard allant de haut en bas, ce qui développerait les mouvements de flexion-extension de la tête. Sans cette étape, la colonne cervicale serait moins souple et l’adaptation visuelle en serait modifiée.

Enfin, transgresser une étape peut altérer le développement adéquat de la posture ou de l’activité motrice ultérieure. Par exemple, le bébé naît dans une position fœtale, c’est-à-dire recroquevillé sur lui-même. Ramper et marcher à quatre pattes vont lui permettre de développer toutes les courbures de sa colonne vertébrale et la musculature adéquate pour le supporter tout au long de sa vie de bipède. Bébé construit ainsi des piliers stables et développe son équilibre futur sereinement grâce aux 4 pattes !

Vous l’aurez compris, ne sautons pas les étapes et laissons bébé découvrir le monde. Laissons-le explorer son environnement. Il en sortira gagnant !

Pourquoi il ne faut surtout pas asseoir les bébés

Publié le 22/02/2016 à 13:25 par doudoubebeetcompagnie Tags : bébé monde jeux soi pouvoir
Pourquoi il ne faut surtout pas asseoir les bébés

 

On a souvent tendance à vouloir asseoir les bébés, le plus souvent entre 6 et 9 mois, des travaux pédiatriques démontrent pourquoi il est impératif de laisser le bébé s’asseoir tout seul. Allez, on laisse bébé bouger !


Pourquoi on assoit bébé ?

Allez, on l’a toutes fait : vers 6 mois, ou un peu après, on a assis notre bébé au milieu de son tapis d’éveil, avec une multitude de coussins de tous les côtés, au cas où il tomberait. Ce « au cas où » aurait pu nous mettre la puce à l’oreille, car bébé vacille et tombe souvent à la renverse. Et c’est, justement, le signe qu’il n’est tout simplement pas prêt à s’asseoir. On assoit bébé parce qu’on se dit, inconsciemment ou pas, qu’il est mieux dans cette position, pour jouer et pour voir le monde qui l’entoure. Mais on se trompe, et voici pourquoi.

Pourquoi ce n’est pas bon pour bébé de l’asseoir

Entre 6 et 9 mois, donc, parce qu’on assoit bébé, on considère qu’il se tient assis. la nuance est là, et elle est de taille, car tant que ce n’est pas lui qui se met dans cette position, il est inexact de dire qu’il s’assoit. Les travaux de la pédiatre Emmi Pikler démontrent que le fait d’asseoir bébé va à l’encontre de son développement psychomoteur : installé dans cette position sans l’avoir trouvé lui-même, il est tout simplement empêché de bouger comme il le souhaite et à son rythme. Au bout de quelques minutes, voire 1/4 d’heure, bébé se fige et lâche prise, par ennui. Car il ne peut jouer en toute liberté avec les objets.

Entraves physiques et étapes motrices

Assis « malgré lui », les jambes de bébé sont à l’horizontale et forment un triangle à partir de son tronc, les pieds sont flexes : il ne peut pas plier ou bouger ses jambes, tandis que le haut de son corps est en position verticale. Le haut et le bas de son corps sont dans des directions radicalement opposées, dans un équilibre précaire car il n’est pas encore prêt à gérer cette posture qui est encore bien complexe pour lui et se fatigue.

La motricité de bébé se développe au fil du temps et des ses propres expériences, il apprend intuitivement à orienter son corps au fur et à mesure de la découverte de son environnement. Posé en position assise, bébé est en fait dans une posture passive qui limite sa mobilité mais aussi son champ d’investigation : tenir la position sans pouvoir bouger, maintenir sa tête encore lourde, être déséquilibré à la moindre tentative d’attraper un objet, n’avoir la possibilité de regarder que ce qui est posé devant lui… ce n’est pas très stimulant !

Il n’y a qu’à faire le test soi-même !

Pour mieux comprendre l’inconfort de bébé assis sans l’avoir choisi, il suffit de faire le test soi-même : s’installer dans la même position que celle dans laquelle on pose bébé est un très bon indicateur de l’entrave des possibilités motrices et met rapidement en évidence les tensions physiques ressenties un peu partout dans le corps.

Il n’y a pas d’urgence à ce qu’un bébé soit assis

Bébé découvre le monde à son rythme, grâce à ses formidables capacités d’évolution et d’adaptation à son environnement. Et c’est justement en optimisant ce dernier pour l’amener à toutes les découvertes qui le feront bouger -jeux évolutifs, tapis d’éveil… – qu’il sera en mesure, lui-même, en appréhendant son corps, de se mettre assis tout seul, un beau jour ! En roulant sur le dos, puis sur le ventre, en rampant, bébé va se muscler physiquement tout en développant ses capacités motrices et la maturité globale qui l’amèneront à se tenir assis, puis bien droit. Allez, on laisse bébé bouger, et on le regarde pour l’accompagner dans toutes ses trouvailles !